Le SNETAA-FO, fort de ses mandats et des revendications des PLP, ne veut pas la casse de notre statut et de nouvelles obligations de service qui rendraient nos classes ingérables avec la mixité des publics et des parcours.
Parallèlement, le ministre de l’Éducation nationale a confié une consultation sur l’enseignement professionnel à Céline CALVEZ, députée LREM, et à Régis MARCON, grand chef cuisinier, pour trouver les clés de la valorisation et d’une nouvelle efficacité pour l’enseignement professionnel.
Le SNETAA-FO a été reçu lors de la première audience le 7 décembre et a réaffirmé que la voie professionnelle de formation initiale, publique et laïque était bien une voie de réussite pour tous les jeunes, avec un parcours du CAP au BTS. Il s’agissait bien de réaffirmer le rôle de l’École républicaine qui accueille tous les publics et aussi celui de la tâche ardue des enseignants pour entraîner les jeunes vers la certification, un diplôme national, gage d’insertion professionnelle à travers une convention collective.
Aujourd’hui, le SNETAA-FO participe à tous les groupes de travail, à toutes les audiences de consultation et il exprime pleinement ses mandats et ses revendications. Le SNETAA-FO a pu vérifier que celles-ci étaient celles des personnels dans les établissements, où les collègues expriment leurs préoccupations du quotidien, les conditions d’exercice de leurs missions.
Le SNETAA-FO exprime fortement toutes ces positions et a voté CONTRE chacune des attaques (Régionalisation, campus des métiers, Décret HAMON, PPCR …) alors que ces dernières années nombre d’organisations syndicales avaient fait de l’accompagnement une politique (le SGEN-CFDT, l’UNSA et la FSU, pour ne pas les nommer). Les constats sont aujourd’hui sévères face à ceux qui font des pieds et des mains pour s’opposer voire, comme le dit un slogan à la mode, résister.
Le SNETAA-FO n’a pas varié dans sa défense des personnels, du statut, des conditions de travail. Il entend donc porter ce message pour être la voix des PLP.
Le SNETAA-FO, en toute indépendance, n’acceptera jamais la casse de notre statut, la fin des diplômes nationaux et surtout la mise à mort de nos lycées professionnels.